CHUTES
A l’automne 1996, après une série de grands dessins au fusains – « Les Pénombres » – je recommence à peindre. Je m’empare des chutes que me laisse prendre le marchand de bois. J’y inscris à partir des dessins de mes carnets, au hasard des pages, au hasard des formats, des scènes fusionnées, un temps recomposé. Du fusain je reviens à la peinture, du bois brûlé au bois support de ces chutes humaines. La modestie du support m’impose la simplicité du noir de mars et du blanc de titane. Peu à peu les chutes s’accumulent.
Peu à peu elles construisent un mur.
Anne Gorouben, extrait de LA MAISON ODESSA, Les Cahiers du Judaïsme, 1998
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, gauche 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, centre 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, droite 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers
LES CHUTES, 1997, huile sur chutes de bois, formats divers